Érable à sucre
Acer saccharum

  • Je suis un feuillu commun au Québec et l’un des arbres emblèmes du Canada.
  • Mes feuilles jaunes, orange et rouges à l’automne émerveillent les randonneurs.
  • C’est ma sève qui donne le délicieux sirop d’érable.
  • Mon bois, dur et fort, est très recherché par l’industrie forestière.
  • On me confond parfois avec l’érable de Norvège, qui me fait concurrence.
  • Espèce prélevée

Apprends!

  • Je peux atteindre 35 mètres de hauteur.
  • Mon écorce est brun-gris avec des crêtes (crevasses) verticales.
  • Mes feuilles sont vertes en été et de couleur chaude (jaune, orange, rouge) à l’automne.
  • Mes feuilles sont formées de 3 à 5 lobes palmés se terminant en fines pointes.
  • Les entailles sur mes feuilles sont arrondies vers l’intérieur.
  • Mes fleurs sont de couleur jaune-vert et sans pétales.
  • Mes fruits, les samares, sont en forme de « U ». Chaque samare comporte deux graines qui se dispersent en tournoyant dans le vent, grâce à leurs ailes, à la manière d’un hélicoptère.
  • On me retrouve au Québec dans la zone tempérée nordique.
  • Je pousse dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes dominées par l’érable à sucre ou les hêtres.
  • Je pousse souvent près de hêtres à grandes feuilles et de bouleaux jaunes.
  • Une forêt dominée par l’érable est une érablière.
  • J’aime les sols humides et riches en minéraux.
  • J’aime les sols profonds, fertiles et humides.
  • Je suis sensible à la pollution de l’air.
  • Je croîs lentement.
  • Je peux vivre jusqu’à 300 ans.
  • Je me reproduis par graines (samares).
  • À l’automne, lorsque mes samares sont mures, elles se dispersent grâce au vent en tournoyant. As-tu déjà essayé d’en attraper?
  • Les graines germeront au printemps suivant.
  • Mon bois, dur et fort, est très recherché par l’industrie forestière. On m’utilise entre autres comme revêtement de plancher. Ma dureté est telle que je suis aussi très prisé pour les parquets d’allées de quilles!
  • Les Amérindiens ont été les premiers à utiliser ma sève pour la transformer en sirop d’érable. Cette pratique est encore aujourd’hui ancrée dans la culture et la gastronomie québécoises. Que serait une crêpe sans sirop d’érable? Pour parvenir à ce délicieux nectar, il faut recueillir l’eau d’érable au printemps : elle coule lorsque les températures descendent sous le point de congélation la nuit et le dépassent le jour. L’eau d’érable est ensuite chauffée : il faut environ 40 litres d’eau d’érable pour produire un litre de sirop d’érable! Aujourd’hui, on appelle « acériculture » la culture des érables et la transformation de leurs produits.
  • 13 espèces d’érable poussent au Canada, dont moi.
  • Je ne suis pas une espèce menacée ou vulnérable.
  • À cause des changements climatiques, je pourrais me faire plus rare au sud du Québec et plus fréquent au nord de ma répartition actuelle.
  • Une autre de mes menaces est l’érable de Norvège, une espèce envahissante venue d’Europe. Elle me fait une forte concurrence. En effet, cette espèce résiste bien à la pollution, s’établit rapidement et pousse vite : elle réussit parfois à me remplacer en forêt.

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