Épinette noire
Picea mariana

Apprends!

On me reconnait facilement par ma « tête » en forme de pyramide très touffue.
Je peux mesurer jusqu’à 30 mètres de hauteur! Mon tronc pousse bien droit.
Ma cime est étroite et effilée. Mes branches sont courtes.
Mes rameaux (tiges sur lesquelles poussent les aiguilles) sont rugueux et recouverts de petits poils.
Mon écorce est faite de grandes plaques écailleuses. Elle est de couleur brun-rouge lorsque je suis jeune et devient grisâtre avec le temps.
Mes cônes sont petits, arrondis et de couleur pourpre. Ils deviennent bruns une fois ouverts.
Sapin ou épinette? Pour le savoir, prends l’une de mes aiguilles et essaye de la faire rouler entre ton pouce et ton index. Les aiguilles d’épinette sont carrées et roulent facilement alors que celles du sapin sont plates et ne roulent pas!

Je suis le symbole de la forêt boréale d’Amérique du Nord.
On me retrouve jusqu’au nord de la forêt boréale, près de l’Arctique.
Je suis un arbre qui peut pousser dans des milieux très variés : sols secs, acides, sablonneux ou humides. Je m’adapte facilement!

Ma croissance est lente, mais je suis l’une des espèces d’arbres les plus résistantes.
Je peux vivre jusqu’à 200 ans.
Mon espèce est l’une des premières à repousser après un feu de forêt.
Je suis tolérante au gel, mais moins aux longues inondations.
Mes racines peuvent pousser dans des sols peu profonds.

Je fleuris au printemps.
Je commence à produire des cônes quand j’ai entre 15 et 30 ans et peux les garder pendant plusieurs années.
Dans la forêt boréale, je me reproduis naturellement grâce aux feux de forêt qui permettent à mes cônes de s’ouvrir et de libérer leurs graines.
Dans les endroits ouverts et moins denses, je peux aussi me reproduire par marcottage. En effet, mes branches basses peuvent atteindre le sol et produire des racines qui feront pousser de nouvelles épinettes.

Mon bois est pâle, assez léger, flexible mais fort! Il a aussi une faible teneur en résine. Ces caractéristiques font de mon espèce un excellent choix pour l’industrie des pâtes et papiers. On m’utilise aussi comme bois de charpente.
Au temps de la Nouvelle-France, je servais à la fabrication de « bière d’épinette ». On considérait cette boisson comme une bonne source de vitamines et de minéraux. On la fabriquait en faisant bouillir mes pousses ou ma gomme avec de la mélasse, du sirop d’érable ou du miel, de la levure et de l’eau. Cette mixture, riche en vitamine C, a aussi été utilisée par les navigateurs pour combattre le scorbut. Rien à voir avec les boissons pétillantes que l’on retrouve aujourd’hui sur les tablettes d’épicerie!
Je suis aussi utilisée en huile essentielle.

Je ne suis pas une espèce menacée ou vulnérable.
Les feux de forêt (d’origine humaine ou naturelle) constituent la principale perturbation pouvant affecter les forêts d’épinette noire.

On me reconnait facilement par ma « tête » en forme de pyramide très touffue.
Je peux mesurer jusqu’à 30 mètres de hauteur! Mon tronc pousse bien droit.
Ma cime est étroite et effilée. Mes branches sont courtes.
Mes rameaux (tiges sur lesquelles poussent les aiguilles) sont rugueux et recouverts de petits poils.
Mon écorce est faite de grandes plaques écailleuses. Elle est de couleur brun-rouge lorsque je suis jeune et devient grisâtre avec le temps.
Mes cônes sont petits, arrondis et de couleur pourpre. Ils deviennent bruns une fois ouverts.
Sapin ou épinette? Pour le savoir, prends l’une de mes aiguilles et essaye de la faire rouler entre ton pouce et ton index. Les aiguilles d’épinette sont carrées et roulent facilement alors que celles du sapin sont plates et ne roulent pas!

Je suis le symbole de la forêt boréale d’Amérique du Nord.
On me retrouve jusqu’au nord de la forêt boréale, près de l’Arctique.
Je suis un arbre qui peut pousser dans des milieux très variés : sols secs, acides, sablonneux ou humides. Je m’adapte facilement!

Ma croissance est lente, mais je suis l’une des espèces d’arbres les plus résistantes.
Je peux vivre jusqu’à 200 ans.
Mon espèce est l’une des premières à repousser après un feu de forêt.
Je suis tolérante au gel, mais moins aux longues inondations.
Mes racines peuvent pousser dans des sols peu profonds.

Je fleuris au printemps.
Je commence à produire des cônes quand j’ai entre 15 et 30 ans et peux les garder pendant plusieurs années.
Dans la forêt boréale, je me reproduis naturellement grâce aux feux de forêt qui permettent à mes cônes de s’ouvrir et de libérer leurs graines.
Dans les endroits ouverts et moins denses, je peux aussi me reproduire par marcottage. En effet, mes branches basses peuvent atteindre le sol et produire des racines qui feront pousser de nouvelles épinettes.

Mon bois est pâle, assez léger, flexible mais fort! Il a aussi une faible teneur en résine. Ces caractéristiques font de mon espèce un excellent choix pour l’industrie des pâtes et papiers. On m’utilise aussi comme bois de charpente.
Au temps de la Nouvelle-France, je servais à la fabrication de « bière d’épinette ». On considérait cette boisson comme une bonne source de vitamines et de minéraux. On la fabriquait en faisant bouillir mes pousses ou ma gomme avec de la mélasse, du sirop d’érable ou du miel, de la levure et de l’eau. Cette mixture, riche en vitamine C, a aussi été utilisée par les navigateurs pour combattre le scorbut. Rien à voir avec les boissons pétillantes que l’on retrouve aujourd’hui sur les tablettes d’épicerie!
Je suis aussi utilisée en huile essentielle.

Je ne suis pas une espèce menacée ou vulnérable.
Les feux de forêt (d’origine humaine ou naturelle) constituent la principale perturbation pouvant affecter les forêts d’épinette noire.