Carcajou
Gulo Gulo

  • Je suis un mammifère vertébré de la famille des belettes.
  • Je suis une espèce désignée menacée au Québec depuis 2000.
  • Je suis omnivore : je mange de tout. Mon nom latin, gulo gulo, veut dire glouton!
  • Je suis bien adapté au froid grâce à mes larges pattes et ma fourrure épaisse.
  • Je suis difficile à observer.

Apprends!

  • Je suis gros comme un chien de taille moyenne.
  • J’ai des oreilles courtes et arrondies et une longue queue touffue.
  • J’ai des grosses pattes et de longues griffes. Elles m’aident à grimper et à creuser. Je peux courir ou marcher longtemps, même dans la neige molle.
  • J’ai une épaisse et belle fourrure, allant du brun foncé au noir. Elle résiste même au gel!
  • Ma mâchoire et mes dents sont très solides.
  • Je suis un animal bien adapté au froid!
  • Je ne suis pas facile à observer! Au Québec, ma présence n’a pas été confirmée depuis 20 ans. Il y a bien eu quelques observations, mais c’est difficile de les confirmer.
  • Mon habitat est la forêt boréale. La forêt boréale est très grande : elle occupe plus de la moitié du territoire du Canada. Les carcajous sont aussi parfois observés dans les zones arctiques, tout au Nord.
  • Je suis très discret et préfère rester loin des endroits où habitent les humains.
  • Mon menu varie beaucoup. Je suis omnivore: je mange ce que je trouve.
  • En général, je m’alimente avec des carcasses d’animaux, surtout l’hiver. Je ne suis pas un très bon chasseur.
  • En été, je mange surtout des bleuets et des racines.
  • Parfois, je chasse des campagnols et des lièvres.
  • Je mange aussi des larves d’insectes et des œufs d’oiseaux.
  • Il m’arrive de dévorer des animaux pris au piège par les trappeurs.
  • Ma mâchoire est très puissante. Par exemple, si je trouve une proie congelée, je peux la broyer!
  • Je suis moi-même la proie de d’autres animaux. Mes prédateurs sont l’ours, le loup, le cougar, l’aigle royal et même d’autres carcajous.
  • Je ne migre pas et je n’hiverne pas : je suis actif toute l’année.
  • Je me déplace sur de très grandes distances pour trouver ma nourriture.
  • J’ai la réputation d’être un animal féroce, tenace et doté une grande force!
  • Malgré ma réputation, je ne m’attaque pas à l’humain.
  • Je m’abrite habituellement sous une souche, un buisson ou une grotte. Parfois, je me couche simplement sous un arbre.
  • Je cherche ma nourriture de jour et de nuit. Pour cela, je peux parcourir de très grandes distances. Ainsi, je m’abrite rarement au même endroit.
  • Mon espèce est vivipare.
  • La femelle carcajou a généralement 2 ou 3 jeunes, mais pas tous les ans.
  • Elle met bas à la fin de l’hiver ou au début du printemps. Elle met bas dans une tanière qu’elle a creusée sous la neige. La tanière est souvent dans la fissure d’un rocher ou dans un tronc d’arbre creux.
  • Les petits carcajous grandissent très vite. Ils atteignent leur taille adulte à l’âge de sept mois!
  • Avant l’arrivée des Européens, j’étais présent partout au Québec.
  • J’ai été chassé pour ma belle et chaude fourrure. À cause de la surexploitation, mon espèce s’est presque éteinte.
  • Aujourd’hui, on me voit comme un animal un peu mystérieux car je suis rarement observé.
  • Dans la mythologie des Premières Nations, le carcajou est un héros filou et un lien vers le monde des esprits.
  • Je suis une espèce menacée depuis mars 2000.
  • Même si l’on ne me chasse plus, je suis rarement observé. Ce manque d’information fait qu’il est difficile de protéger mon espèce.
  • Les femelles carcajous donnent naissance à seulement 2 ou 3 jeunes, mais pas chaque année. À ce rythme, ma population ne grimpe pas vite.
  • La perte d’habitat menace aujourd’hui ma survie. Les meilleures chances de m’aider sont la protection de mon habitat (la forêt boréale, la zone arctique) et l’interdiction de me chasser.

Action!

  • Fais une recherche sur le déclin de la population de carcajous.
  • Fais une recherche sur la forêt boréale.
  • Écris une lettre à ton député provincial pour encourager la conservation de la forêt boréale.
  • Parle à ton entourage du carcajou en leur rappelant qu’il est très important de rapporter au gouvernement toutes les observations de carcajous.
  • Fais une recherche sur les conséquences de la perte d’habitat sur la biodiversité.

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