Fou de Bassan
Morus bassanus

Je suis un gros oiseau de mer fréquent en Gaspésie.
À une époque, on m’appelait « margaux ».
Chaque printemps, je me rends avec des milliers d’autres fous de Bassan me reproduire dans les colonies.
Mes plongeons sont spectaculaires!

Apprends!

Mon plumage est d’un blanc éclatant. Le bout de mes ailes est noir.
Ma tête et mon cou sont jaune pâle. Mes yeux sont bleu clair.
J’ai un bec pointu et puissant de couleur gris-bleu très claire.
Mes ailes sont très longues et étroites. Ma queue est fine et se termine en pointe lorsque je vole.
J’ai des pattes courtes et palmées.
Je peux mesurer jusqu’à 90 cm de longueur. Mes ailes ont une envergure de 1,6 à 1,8 mètre.
Les mâles et les femelles sont de la même couleur. Le plumage des jeunes est de couleur brune la première année. Leur plumage adulte poussera vers la cinquième année.
Je peux vivre jusqu’à l’âge de 20 ans.

Au Québec, on me retrouve dans le golfe du Saint-Laurent.
Je construis mon nid sur les parois des falaises et sur le plateau supérieur des îles.
Je forme de très grandes colonies. Il y en a trois au Québec : celle de l’Île Bonaventure en Gaspésie, celle des Rochers aux Oiseaux aux Îles de la Madeleine et enfin celle de la pointe nord-est de l’île d’Anticosti.
Au Québec, ma population varie entre 30 000 et 50 000 couples selon les années.
L’automne, je migre sur la côte est américaine et dans le golfe du Mexique.

Je mange des poissons. J’aime surtout le maquereau, le hareng, le capelan et le lançon.
J’attrape mes proies en plongeant du haut des airs : je replie mes ailes et je me laisse tomber comme un missile!
Pour se nourrir, mon espèce consomme chaque année plus de 8 000 tonnes de maquereau dans le golfe du Saint-Laurent.

L’automne, je migre sur la côte est américaine et dans le golfe du Mexique.
En été, mon espèce forme de grandes colonies.
Je suis reconnu pour mes vols en piqué qui me permettent d’attraper mes proies. Lorsque je plonge, j’adopte une posture aérodynamique (droite) qui me permet d’entrer dans l’eau à une vitesse de 100 km/h sans me blesser! Je m’enfonce alors à 6 ou 7 mètres de profondeur, sous le banc de poissons. En remontant, j’en attrape un au passage et l’avale immédiatement.
Je communique beaucoup avec les individus de ma colonie. J’émets régulièrement des cris gutturaux (venant de la gorge).

Les individus de mon espèce forment des couples très affectueux et unis à vie.
La première reproduction a lieu vers l’âge de 5 ou 6 ans. Les mâles font alors une parade nuptiale pour impressionner les femelles.
Nous nichons en colonies. Les nids sont très proches les uns des autres et occupés année après année par les mêmes couples.
La femelle pond seulement un œuf par année et le couve durant 44 jours.
Le couple nourrit son petit au nid pendant environ 90 jours.

Je suis un oiseau vedette en Gaspésie! On peut m’observer de près de l’Île Bonaventure.
Jusqu’au début des années 1900, mon espèce était maltraitée. Certains récoltaient nos œufs ou nos oisillons dans le but d’en faire des appâts pour la pêche à la morue. Cette pratique cruelle est maintenant interdite.
Je suis l’un des oiseaux les plus photographiés au Québec.

Mon espèce est protégée au Québec depuis 1917. Mes colonies sont désignées comme refuges d’oiseaux migrateurs.
Au début des années 1970, j’ai été très affecté par un pesticide, le DDT. Heureusement, depuis que cet insecticide est interdit, ma population a augmenté.
Le réchauffement climatique menace mon espèce. Je dois maintenant m’alimenter de plus en plus loin de ma colonie. J’ai donc de la difficulté à ramener assez de nourriture pour mon petit.
Les déversements pétroliers dans le golfe du Saint-Laurent représentent aussi une menace potentielle.

Mon plumage est d’un blanc éclatant. Le bout de mes ailes est noir.
Ma tête et mon cou sont jaune pâle. Mes yeux sont bleu clair.
J’ai un bec pointu et puissant de couleur gris-bleu très claire.
Mes ailes sont très longues et étroites. Ma queue est fine et se termine en pointe lorsque je vole.
J’ai des pattes courtes et palmées.
Je peux mesurer jusqu’à 90 cm de longueur. Mes ailes ont une envergure de 1,6 à 1,8 mètre.
Les mâles et les femelles sont de la même couleur. Le plumage des jeunes est de couleur brune la première année. Leur plumage adulte poussera vers la cinquième année.
Je peux vivre jusqu’à l’âge de 20 ans.

Au Québec, on me retrouve dans le golfe du Saint-Laurent.
Je construis mon nid sur les parois des falaises et sur le plateau supérieur des îles.
Je forme de très grandes colonies. Il y en a trois au Québec : celle de l’Île Bonaventure en Gaspésie, celle des Rochers aux Oiseaux aux Îles de la Madeleine et enfin celle de la pointe nord-est de l’île d’Anticosti.
Au Québec, ma population varie entre 30 000 et 50 000 couples selon les années.
L’automne, je migre sur la côte est américaine et dans le golfe du Mexique.

Je mange des poissons. J’aime surtout le maquereau, le hareng, le capelan et le lançon.
J’attrape mes proies en plongeant du haut des airs : je replie mes ailes et je me laisse tomber comme un missile!
Pour se nourrir, mon espèce consomme chaque année plus de 8 000 tonnes de maquereau dans le golfe du Saint-Laurent.

L’automne, je migre sur la côte est américaine et dans le golfe du Mexique.
En été, mon espèce forme de grandes colonies.
Je suis reconnu pour mes vols en piqué qui me permettent d’attraper mes proies. Lorsque je plonge, j’adopte une posture aérodynamique (droite) qui me permet d’entrer dans l’eau à une vitesse de 100 km/h sans me blesser! Je m’enfonce alors à 6 ou 7 mètres de profondeur, sous le banc de poissons. En remontant, j’en attrape un au passage et l’avale immédiatement.
Je communique beaucoup avec les individus de ma colonie. J’émets régulièrement des cris gutturaux (venant de la gorge).

Les individus de mon espèce forment des couples très affectueux et unis à vie.
La première reproduction a lieu vers l’âge de 5 ou 6 ans. Les mâles font alors une parade nuptiale pour impressionner les femelles.
Nous nichons en colonies. Les nids sont très proches les uns des autres et occupés année après année par les mêmes couples.
La femelle pond seulement un œuf par année et le couve durant 44 jours.
Le couple nourrit son petit au nid pendant environ 90 jours.

Je suis un oiseau vedette en Gaspésie! On peut m’observer de près de l’Île Bonaventure.
Jusqu’au début des années 1900, mon espèce était maltraitée. Certains récoltaient nos œufs ou nos oisillons dans le but d’en faire des appâts pour la pêche à la morue. Cette pratique cruelle est maintenant interdite.
Je suis l’un des oiseaux les plus photographiés au Québec.

Mon espèce est protégée au Québec depuis 1917. Mes colonies sont désignées comme refuges d’oiseaux migrateurs.
Au début des années 1970, j’ai été très affecté par un pesticide, le DDT. Heureusement, depuis que cet insecticide est interdit, ma population a augmenté.
Le réchauffement climatique menace mon espèce. Je dois maintenant m’alimenter de plus en plus loin de ma colonie. J’ai donc de la difficulté à ramener assez de nourriture pour mon petit.
Les déversements pétroliers dans le golfe du Saint-Laurent représentent aussi une menace potentielle.